En février 2025, une douzaine de Carrefouristes se sont préparé-e-s pour le voyage de leur vie : le Défi Caritatif. Du 10 au 20 février, après avoir collecté plus de 7 500 $, les participant-e-s ont visité des partenaires, des projets et des membres de communautés dans tout le Sénégal, de Kaolack à Kédougou, en passant par de nombreuses régions.
Voici un résumé de voyage de Susan Green, présidente de l’Initiative Résilience de Carrefour.
Je vous écris depuis une zone rurale du Sénégal, en Afrique de l’Ouest, où je participe au Défi caritatif international de Carrefour. Carrefour collabore avec des partenaires locaux dans dix pays d’Afrique subsaharienne, en mettant l’accent sur l’autonomisation des femmes et des filles, l’accès à la justice, le développement économique et le leadership féminin. Son objectif est de lutter contre la pauvreté et de promouvoir l’égalité des genres pour les femmes et les filles marginalisées.
Pour mettre les choses en perspective, d’ici 2030, on prévoit que 90 % de la population d’Afrique subsaharienne connaîtra l’extrême pauvreté, les femmes et les filles étant les plus touchées. Une statistique intéressante révèle que lorsque 10 % de filles supplémentaires sont scolarisées dans ces pays, le PIB augmente de 3 %. Renforcer l’adaptation agricoleJ’ai passé quelques jours en milieu rural pour en apprendre davantage sur le succès et les défis des projets mis en œuvre par Carrefour avec des partenaires locaux. Le jardin maraîcher de ces femmes sénégalaises connaît un tel succès que d’autres femmes du pays et de l’étranger viennent s’en inspirer. Parties de rien en 2018, elles sont aujourd’hui 40 qui, grâce au microfinancement, achètent des parcelles et, grâce à des formations, apprennent de bonnes techniques agricoles. En travaillant ensemble, elles peuvent exploiter le jardin maraîcher le plus prospère du pays, souscrire une assurance maladie, installer de nouveaux panneaux solaires et effectuer des réparations. Elles peuvent désormais utiliser leurs propres fonds pour acheter des intrants agricoles, une assurance maladie et ouvrir une pharmacie pour les enfants malnutris de la région. Outre une stabilité économique et une estime de soi nettement améliorées pour les femmes, les violences basées sur le genre ont considérablement diminué. Un succès à bien des égards! J’ai également passé une semaine à Kaolack. Ces femmes ont consacré les 40 dernières années à développer bénévolement des programmes d’envergure (par l’intermédiaire de l’APROFES) soutenus par des partenaires comme Carrefour International. Elles se concentrent sur la réduction des violences basées sur le genre, l’amélioration de l’autonomisation économique des femmes, la santé et la gestion des effets du changement climatique. Ces femmes sont des modèles de renommée mondiale! Elles ont créé un centre d’écoute où elles peuvent conseiller et soutenir les femmes et les enfants victimes d’abus et de violences. Elles gèrent également plus de 330 groupes de microfinancement dans les villages et les villes de la région, avec des dizaines de jardins maraîchers qui contribuent à l’indépendance économique des femmes et de leurs familles. |
Passer du temps avec des agricultrices pratiquant le maraîchage et échanger avec des écoliers adolescents sur leur santé sexuelle, leur scolarité et leurs droits témoigne des progrès tangibles réalisés. Cependant, les défis auxquels ces femmes et ces filles sont confrontées – tels que les violences basées sur le genre, les mutilations génitales féminines, les mariages précoces et le manque d’éducation – demeurent considérables. Nous devons poursuivre nos efforts pour un monde égalitaire et durable pour tous grâce à la coopération internationale.
Merci pour votre soutien continu.