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Alexandra Falardeau Maher : enseigner et apprendre avec les filles

Compétences professionnelles

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Alexandra Falardeau Maher a passé presque six mois au Togo pour un mandat en tant que conseillère en accompagnement du Programme d’autonomisation des filles auprès du GF2D, un partenaire local de Carrefour.

Alexandra Falardeau Maher a passé presque six mois au Togo pour un mandat en tant que conseillère en accompagnement du Programme d’autonomisation des filles auprès du GF2D, un partenaire local de Carrefour International. Elle a travaillé avec des dizaines de jeunes filles et nous raconte.

Par Caroline G. Murphy

 

«C’est difficile au début, mais il faut se laisser du temps, car on s’acclimate à tous. Puis, les différences culturelles qui étaient des obstacles au début deviennent des forces.» 

Si lorsque nous l’avons rencontrée après cinq mois au pays, la femme de 26 ans avait les yeux qui brillent en parlant de son expérience de coopérante, elle avoue avoir trouvé le début un peu ardu.  

«Le milieu du travail est tellement différent de chez nous que j’ai eu un petit choc en arrivant. J’ai dû accepter que je ne comprenais pas beaucoup de choses et que parfois, je ne savais même pas comment poser les questions pour comprendre», se rappelle Alexandra en riant. «Ça m’a pris du temps, mais ça s’est bien passé.» 

Le programme d’autonomisation des jeunes filles du GF2D, sur lequel travaillait la Québécoise, regroupe 25 clubs en milieu scolaire. «D’un côté, j’ai créé du matériel, comme le guide utilisé pour les formations des jeunes, ou encore des outils de suivi. De l’autre, j’allais sur le terrain rencontrer les clubs; je répondais aux questions des encadreurs et des jeunes, je leur donnais des formations en collaboration avec mon homologue du GF2D», explique la diplômée en sexologie. 

 

Son homologue, c’était Léocadie Gbenahin Adjetey, la chargée du programme, qui n’avait que des bons mots pour Alexandra et les volontaires de Carrefour. «On travaille toujours en collégialité et nous les remercions pour cela. Nous ne serions pas rendus à 25 clubs sans eux. Alexandra était ouverte et très associée à tout ce que nous faisons avec les jeunes.» 

Aller à la rencontre des adolescentes, c’est justement ce qu’a préféré Alexandra. Elle se souvient d’une fois où elle a donné une formation sur la santé de la reproduction à un groupe de 60 étudiantes. «Ça a vraiment été un moment fort de mon mandat, j’étais impressionnée par leur curiosité et leur dynamisme malgré un sujet aussi sensible. J’ai eu l’impression que j’avais appris quelque chose de très utile aux filles.» 

 

L’apprentissage d’un savoir-être 

Avant de s’engager auprès de Carrefour, Alexandra avait déjà à son actif trois ans de travail au Nunavik, dans le nord du Québec, comme intervenante de rue et comme professionnelle en soutien aux élèves.  

«Avec ces expériences, j’ai appris à faire preuve de sensibilité culturelle. J’ai compris que parfois, il y a une différence entre ce que j’aimerais apporter et ce que je peux apporter, et que c’est correct. Au Togo, j’ai beaucoup plus appris que je pensais, et surtout au niveau du savoir-vivre et du savoir-être, plutôt qu’au niveau du savoir-faire.»  

Alexandra est convaincue qu’elle repart avec un riche bagage qu’elle pourra mettre à profit dans sa carrière. «Quand je vais commencer un nouvel emploi, je vais me laisser plus de temps. Je vais rester ouverte et ne pas négliger comment, au début, les différences culturelles peuvent être un défi, mais qu’ensuite, on s’acclimate et on s’enrichit.»  

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