Crossboard

Carrefouristes au Kenya, une amitié de 40 ans

Compétences professionnelles

Country:

Application:

Duration:

Language:

Deadline:

Les Carrefouristes Simon Muendo Ngumbi, Connie Gerwing et Beth Muendo partagent leur 40 and d’histoires de collaboration pour batir Un Seul Monde.

Les Carrefouristes Simon Muendo Ngumbi, Connie Gerwing et Beth Muendo partagent leur 40 and d’histoires de collaboration pour Un Seul Monde.

 

Un Kényan au Canada

En 1980, Simon Muendo Ngumbi, jeune enseignant kényan, se lançait dans une nouvelle aventure au Canada avec le soutien de son chef scout engagé dans un programme d’échange de Carrefour International. Pendant quatre mois, Simon a vécu chez Ian et Alice Potts à Courtenay, en C.-B., où il a travaillé dans diverses écoles. Durant son séjour, Simon a constaté d’énormes différences entre le Canada et le Kenya, notamment sur les plans de l’éducation, des médias de masse, de la technologie, des déplacements quotidiens et des transports.

Il a d’abord dénoté avec surprise une méconnaissance de l’Afrique chez les Canadiens et Canadiennes, certains croyant même que l’Afrique était un petit pays d’Europe ou que le Kenya faisait partie du Nigéria. Les enfants du Kenya, à l’époque tout comme aujourd’hui, avaient de meilleures connaissances en géographie que leurs homologues canadiens. Il a aussi constaté avec étonnement qu’il y avait des téléviseurs dans la plupart des maisons et des écoles au Canada, contrairement au Kenya, et des téléphones dans pratiquement toutes les maisons, alors qu’il n’y en avait aucun là-bas. Au début des années 1980, l’île de Vancouver comptait très peu de personnes de race noire, et les enfants canadiens étaient très curieux à son sujet, lui posant des questions comme : « Pourquoi as-tu la peau noire? » Simon leur répondait : « Parce que je l’ai peinte! » Les enfants voulaient alors se faire peindre la peau aussi, mais en bleu! De son séjour en Amérique du Nord, Simon a gardé d’extraordinaires souvenirs et un chapeau de cowboy, acheté lors d’une visite chez des amis aux États-Unis, qu’il portait tous les jours.

Une Canadienne au Kenya

À Saskatoon, en Saskatchewan, Connie Gerwing, avait entendu parler de Carrefour par sa sœur Vicki. Connie terminait une maîtrise en psychopédagogie et son avenir était incertain. Elle a alors décidé alors de devenir volontaire pour Carrefour qui lui a offert un mandat au Kenya. À Toronto, lors d’une séance d’orientation de groupe, elle a fait la connaissance de Simon. Il semble que même durant leur séjour de quatre mois à Nairobi, Simon ne se séparait jamais de son chapeau de cowboy! Connie enseignait à des élèves du niveau Form 1 (1re secondaire) à Taru, à environ 80 kilomètres de Mombasa. Parmi les nombreux souvenirs mémorables qu’elle rapporte de ce séjour, il y a les girafes aperçues par la fenêtre de l’autobus sur la route Nairobi-Mombasa, la chaleur, et les fortes pluies causant un assourdissant vacarme sur la toiture de l’école rendant toute activité impossible.

Entre-temps, Simon est retourné enseigner dans la région kényane de Machakos. En 1981, il devenait le coordonnateur de Carrefour pour le Kenya. Il s’est marié avec Beth en 1983, et est déménagé à Kinyambu où ils ont tous les deux travaillé comme enseignants tout en élevant leurs quatre enfants.

Connie a continué d’œuvrer pour Carrefour à Saskatoon jusqu’à ce qu’elle déménage à Prince Albert; par la suite, elle est toujours demeurée donatrice. Elle est restée en contact avec Simon pendant plusieurs années, mais ils se sont finalement perdus de vue. L’épouse de Simon, Beth, s’est aussi engagée auprès de Carrefour, accueillant de nombreux volontaires et leur montrant comment s’intégrer avec succès dans la vie rurale du Kenya. En 2000, Carrefour l’a invitée à accomplir un mandat à Peterborough, en Ontario, en tant qu’enseignante d’anglais, langue seconde, trois jours par semaine. Les deux autres jours, elle enseignait les rudiments de la vie en Afrique à des étudiants internationaux à l’Université Trent.

Le pouvoir de Google

En 2007, les deux amis se sont retrouvés sur Internet. Alors qu’elle présentait une demande pour faire un stage au Kenya, la fille de Connie a trouvé les coordonnées de Simon sur le site Web de l’association des Scouts du Kenya où il siégeait comme administrateur. Quand elle a pris sa retraite en 2010, Connie est retournée au Kenya en compagnie de son fils Philip, 30 ans après son mandat. Elle a rendu visite à Simon, Beth et leurs deux filles à Kinyambu. Elle a remis à Beth la somme de 50 $ US qu’une amie lui avait donnée pour l’école. Connie et Philip ont ensuite passé deux semaines en Tanzanie. À leur retour, Beth leur a montré à quoi avait servi le don. Les murs extérieurs de l’école étaient ornés de murales éducatives colorées ― une carte du Kenya, les parties d’une fleur, et les parties du corps humain identifiées en swahili. Avec la chaleur et la sécheresse, et le vent qui pénètre dans les classes, il est impossible de conserver du matériel pédagogique en papier dans cette région. Connie était impressionnée de voir ce qu’ils avaient fait avec une somme d’argent aussi petite. Avec Simon et Beth, ils ont discuté des besoins urgents de leur communauté.

 

Inspirer les Canadiennes et Canadiens : des partenariats pour UN SEUL MONDE

Connie est rentrée au Canada motivée à trouver des fonds pour des projets au Kenya. Elle s’est souvenue que son oncle Al Gerwing avait travaillé auprès de la Rainbow of Hope for Children Society tout en appuyant des projets au Brésil. Un partenariat a été établi avec une organisation communautaire créée par Simon et Beth. Tout au long de 2010, des fonds ont été récoltés pour acheter des pupitres, des chaises et des tables, ainsi que pour construire une bibliothèque pour l’école primaire de Kinyambu avec le soutien d’autres professionnels kényans et canadiens. Le partenariat a depuis atteint ses objectifs et les a élargis pour y intégrer la construction de trois classes, d’une salle du personnel et d’un bureau pour la direction à l’école primaire de Nzavoni située à proximité. Le succès du partenariat ne s’est jamais démenti et ce dernier poursuit son œuvre. Il a récemment permis la mise sur pied d’un projet pilote visant l’enseignement auprès d’élèves de trois différentes écoles de techniques efficaces d’élevage de poules pour aider à nourrir les familles et leur procurer une source constante de revenu.

Encore aujourd’hui, Connie se rend régulièrement au Kenya pour entretenir ses relations personnelles et professionnelles, et y introduire de nouveaux partenaires potentiels et toutes les personnes qui s’intéressent au travail du partenariat. Simon est maintenant à la retraite et consacre son temps à gérer et à organiser les projets du partenariat, tandis que Beth continue à enseigner. Ils sont de merveilleux hôtes pour les nombreuses personnes s’intéressant aux projets qui accompagnent Connie. Qui plus est, les communautés de la région de Kinyambu ont acquis l’autonomie nécessaire pour élaborer leurs propres projets, enrichissant ainsi leur vie et celle des autres membres de leur communauté.

Partager la publication :

Articles similaires

This Headline Grabs Visitors’ Attention

A short description introducing your business and the services to visitors.
This site is registered on wpml.org as a development site. Switch to a production site key to remove this banner.