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Les Sénégalaises luttent contre le changement climatique et l’insécurité alimentaire

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Au Sénégal, près de 47% de la population vit dans la pauvreté et 17% est en situation d’insécurité alimentaire, y compris les agricultrices qui manquent de ressources et de connaissances pour adapter leur production face aux conséquences des changements climatiques.

Au Sénégal, près de 47% de la population vit dans la pauvreté et 17% est en situation d’insécurité alimentaire, y compris les agricultrices qui manquent de ressources et de connaissances pour adapter leur production face aux conséquences des changements climatiques dans la région.

 

TRAVAILLER UNE GOUTTE A LA FOIS CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

En 2018, Carrefour s’est associé à son partenaire sénégalais RESOPP (Réseau des Organisations Paysannes et Pastorales du Sénégal), un réseau de coopératives agricoles rurales du pays pour lancer Goutte à Goutte, une initiative de soutien aux coopératives féminines de deux des régions les plus vulnérables du pays: Pambal et Cherif Lô. Dans ces régions, les sécheresses en cours causées par le changement climatique affectent gravement la capacité des femmes sénégalaises à cultiver suffisamment de nourriture pour répondre à leurs besoins, à ceux de leurs familles et à ceux de leurs communautés.

Ce projet a été rendu possible grâce à la participation financière du gouvernement du Québec, d’UNIFOR, de la Fondation Gay Lea, du Fonds caritatif familial Horne et de généreu-x-ses donat-eur-rice-s, Carrefour a lancé un programme visant à accroître les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de 1500 agricultrices. Ensemble, ils améliorent considérablement l’accès à l’eau, sur 10 petits périmètres de jardin gérés exclusivement par 1 500 coopératives.

Un an après le début du projet de 28 mois, les choses changent pour ces communautés:

  • Six puits non fonctionnels ont été forés à une profondeur supplémentaire de 25 mètres (pour atteindre l’eau), quatre puits existants ont été réhabilités et un nouveau puits a été foré;
  • Les onze puits fonctionnels ont été équipés de systèmes de pompage d’eau à énergie solaire;
  • Neuf châteaux d’eau ont été construits pour stocker l’eau;
  • Sept systèmes d’irrigation goutte à goutte ont été installés;
  • Trois nouvelles cultures résistantes à la sécheresse et nutritionnellement denses (laitue, piment et navet) et quatre nouvelles espèces d’arbres fruitiers ont été introduites et plantées;
  • Plus de 800 des 1 500 agricultrices ont été formées pour introduire les nouvelles cultures et faire fonctionner l’équipement;
  • Une école paysanne/centre d’apprentissage a été établie entre les deux communautés, avec son propre puits et un système de pompage d’eau alimenté par l’énergie solaire.

Les systèmes de puits et d’irrigation sont maintenant achevés à 95% avec un seul puits à compléter. Une formation technique sur le système d’irrigation et les pompes solaires a été lancée en décembre. Les 1 500 femmes membres de la coopérative ont pu reprendre des terres agricoles qu’elles avaient précédemment abandonnées, augmentant ainsi leur pouvoir économique et leur sécurité alimentaire.

 

LES CONSÉQUENCES DE LA COVID-19 SUR LES COLLECTIVITÉS LOCALES

Cependant, la fermeture économique depuis le début de la COVID-19 a frappé très durement les communautés rurales. Outre l’augmentation des risques pour la santé, la fermeture a eu un impact sur la production, l’approvisionnement et les marchés alimentaires. Cela a également entraîné une perte de revenus pour les femmes, et réduit leur capacité d’acheter de la nourriture pour nourrir leur famille. Les semences de la dernière saison normalement utilisées comme garantie contre un petit prêt accordé aux agricultrices pour acheter des semences pour le prochain cycle de production, mais en raison des pénuries alimentaires associées au COVID-19, de nombreuses femmes ont dû utiliser leurs semences pour se nourrir. Pour y remédier, Carrefour et RESOPP aident les agricultrices à acheter des semences résistantes à la sécheresse comme le millet, le riz et le sorgho. Les activités de formation nécessitant un contact direct ont dû être interrompues mais devraient désormais reprendre dans les semaines à venir, le gouvernement sénégalais assouplissant les restrictions liées au COVID-19.

En définitive, il est prévu que 22 000 autres membres de la communauté et des familles bénéficieront toute l’année d’une source alimentaire nutritive et fiable, ainsi que d’un revenu durable supplémentaire grâce au maraîchage. Au cours des prochains mois, le projet continuera de se concentrer sur la formation des femmes membres de la coopérative à l’école pratique d’agriculture et sur le développement des compétences des format-eur-rice-s jusqu’à l’achèvement du projet.

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