L’arrivée de l’été et une hausse des taux de vaccination donnent aux Canadien·ne·s l’espoir que des jours meilleurs sont à nos portes. Pourtant, des nouvelles choquantes, ici et à l’étranger, nous rappellent le travail acharné qu’il reste à faire pour construire un monde juste et équitable.
NOUS DEVONS FAIRE MIEUX
En effet, plus tôt ce mois-ci, nous avons encore dû faire face aux horreurs des écoles résidentielles alors que les corps de 215 enfants autochtones ont été découverts dans l’un de ces établissements à Kamloops, et encore plus récemment, 751 corps ont été retrouvés dans la Saskatchewan. Pendant ce temps, dans les pays du Sud, l’inégalité d’accès aux vaccins menace de prolonger la pandémie de manière plus aiguë dans cette partie du monde.
Ce que nous savons, de la réconciliation autochtone au Canada à la prévention de la propagation des virus en Afrique, c’est que le changement réside dans la vérité, le respect, le partenariat et l’autonomisation.
Ce sont sur ces valeurs que Carrefour International s’appuie dans son propre travail de coopération à l’étranger. Ces valeurs sont au cœur de notre approche pour changer le monde. Mais comment traduire ces concepts en une stratégie significative et un usage quotidien pratique?
JE SUIS CARREFOURISTE : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS
Dans la deuxième phase de notre campagne #JeSuisCarrefouriste, nous nous concentrons sur le renforcement des capacités. Comme vous le savez, Carrefour collabore depuis longtemps avec des organisations déjà bien établies dans leurs communautés, qui nous font part des besoins de leurs citoyen·ne·s. En tant que partenaires, nous tirons parti de l’expertise spécifique, nécessaire ou souhaitée des volontaires canadien·ne·s, pour renforcer la capacité des organisations et des individus en Afrique afin d’atteindre leurs propres objectifs et à assurer leur avenir.
Cela s’applique à toutes les facettes de notre travail ; du partage des connaissances sur les stratégies de réduction des violences basées sur le genre, à la promotion du développement économique des femmes, à la mobilisation d’une action politique pour des lois plus justes. Plutôt que de simplement dispenser des cours, nos volontaires aident à rédiger des manuels scolaires. Au lieu de simplement offrir des conseils commerciaux, nos volontaires soutiennent les plans de développement d’affaires à long terme d’organisations locales. Plutôt que de simplement apporter leur soutien à une campagne spécifique, nos volontaires aident les femmes et les filles à défendre leurs droits et devenir des porte-paroles dans leurs communautés.
Comme l’a fait remarquer la Carrefouriste Caroline Aubry lors de son travail au Togo sur les droits humains, en formant des personnes qui touchent des milliers d’autres dans leurs communautés, nous pouvons réaliser un changement systémique.
LA COOPÉRATION INTERNATIONALE : UN EFFORT QUI DOIT ALLER DANS LES DEUX SENS
Notre modèle qui forme les format·eurs·rices a fait ses preuves. La différence ici est que la formation n’est pas à sens unique. Les volontaires de Carrefour sont des format·eurs·rices mais aussi des élèves, qui apprennent à la fois pour améliorer le soutien et la prestation du programme dans leur pays d’intervention, mais aussi dans le cadre de leçons pouvant être appliquées dans leur propre travail au Canada.
La lutte pour l’égalité, la nécessité de mettre fin à la violence, l’urgence d’échapper à la pauvreté – tout cela peut sembler accablant. Ce ne sont pourtant pas des défis insurmontables. Il faut du courage et de la vigilance, mais nous connaissons les solutions. La base est construite, le modèle existe. Nous devons travailler avec nos partenaires pour renforcer les capacités sur le terrain et faciliter un changement durable.
Dans des moments d’espoir comme celui-ci, rappelons-nous que des possibilités encore plus grandes existent si nous nous engageons à faire le travail nécessaire.