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Notre travail – Ce que nous faisons

Violence basée sur le genre

Violence basée sur le genre

APERÇU

Chez Carrefour International, nous sommes convaincus que chaque femme et chaque fille dans le monde mérite une vie sans violence. Dans les pays où nous intervenons, cet objectif est encore loin d’être atteint. Nos volontaires et nos partenaires locaux continuent d’être témoins de cas de violences faites aux femmes et aux filles, commises à l’intérieur comme à l’extérieur de leur foyer. En Afrique rurale, des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans et sont encore victimes de mutilations génitales féminines (MGF) dans de nombreuses zones rurales. Face au nombre alarmant de violences et de harcèlements sexuels, il est essentiel non seulement d’informer les femmes et les filles de leurs droits, mais aussi de sensibiliser les auteurs. Grâce à nos partenaires locaux et canadiens, nous travaillons avec les hommes pour les aider à comprendre leur comportement et à assumer leurs responsabilités, et leur fournissons des techniques pour prévenir le recours à la violence.

Pourquoi ce programme

  • 45 % des femmes tanzaniennes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles.
  • 21 % des filles au Ghana sont mariées avant l’âge de 18 ans, mais ce taux atteint 36 % dans le nord du pays.
  • Les Nations Unies estiment que 200 millions de filles et de femmes ont subi une forme ou une autre de MGF.

Impact

  • Des volontaires de la Société John Howard de Toronto ont présenté de nouvelles approches de travail auprès des hommes auteurs de violences au Ghana et au Togo.
  • Les volontaires du refuge pour femmes Ernestine ont renforcé les politiques et pratiques de KWIECO en matière de documentation, de conseil et de sécurité.
  • Des échanges avec des volontaires des tribunaux canadiens ont amélioré la capacité des membres des tribunaux tanzaniens à promouvoir l’accès des femmes et des filles à la justice.
  • Des femmes qui pratiquaient auparavant les mutilations génitales féminines (MGF) dans la communauté de Kipunguni en Tanzanie se sont reconverties dans l’agriculture après avoir appris l’agriculture intégrée.

Témoignage

Chaque matin, je me réveille en sachant que je peux offrir à mes enfants un foyer sûr, de la nourriture et une éducation. C'est ma plus grande réussite. » Fatou Kiné Fall a fui un mari violent et a bénéficié de l'aide du refuge pour femmes Carrefour à Kaolack, au Sénégal. Après avoir suivi des cours de gestion et de comptabilité, elle a demandé un microcrédit et créé sa propre entreprise.

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