Il est difficile de rester optimiste ces jours-ci : l’inquiétude grandit face aux changements climatiques, la démocratie libérable est quotidiennement la cible d’attaques et le discours public amplifie les messages de colère et de division.
Alors que ces menaces deviennent accablantes, notre conscience collective encourt le risque de sombrer dans le désespoir. Que pouvons-nous faire pour remédier à cette situation?
ENGAGEONS-NOUS!
S’engager auprès de nos communautés et de la planète en offrant nos habiletés et notre expérience pour faire progresser les droits de la personne est une solution qui peut changer la donne. L’Histoire du monde et du Canada est remplie d’exemples de personnes ordinaires qui se sont réunies pour améliorer leur vie. En nous regroupant pour faire du volontariat, nous pouvons nous assurer que le désespoir ne prenne pas racine en posant des gestes concrets.
Le 5 décembre est la Journée internationale des volontaires, et bien qu’elle ne soit pas soulignée ou reconnue à grande échelle, elle devrait l’être.
Selon les Nations unies, « le volontariat profite à la fois à l’ensemble de la société et à la personne qui se porte volontaire en renforçant la confiance, la solidarité et la réciprocité parmi les citoyens et en créant délibérément des opportunités de participation ».
Le volontariat contribue à la cohésion sociale en nous donnant l’occasion concrète de faire partie de la solution aux problèmes auxquels nous faisons face.
Par expérience, je sais que le volontariat marque autant la personne qui donne que la personne qui reçoit.
Le regretté Randy Pepper, un cher ami et collègue, était un important avocat plaidant qui a trouvé une vocation et un sentiment d’appartenance grâce au volontariat. Il a commencé à faire du volontariat avec Carrefour international, une organisation canadienne de défense des droits de la personne. Son expérience au Lesotho a changé sa vision du monde et a donné un nouveau sens à sa vie. Ce fut le début d’un engagement envers le développement international qui allait durer toute une vie.
NOUS AVONS BESOIN DE PASSIONNES
La passion contagieuse de Randy pour le volontariat a encouragé d’innombrables personnes de son entourage à passer à l’action, dont moi-même. J’ai fait pendant plus d’une décennie du volontariat pour Give a Day, une campagne qui encourage le don du salaire d’une journée à la Fondation Stephen Lewis afin de venir en aide aux communautés de l’Afrique subsaharienne touchées par le VIH/sida. L’idée derrière ce geste est que nous pouvons tous consacrer une journée de notre temps à apporter des changements positifs.
Lorsque nous unissons nos efforts et travaillons ensemble, nous pouvons déplacer des montagnes. Pensez à l’incommensurable impact que les volontaires, les médecins, les grands-mères militantes et les défenseurs des droits des femmes de partout sur la planète ont eu dans la lutte contre le VIH/sida.
Le volontariat nous unit et nous permet de rencontrer des personnes qui ont vécu des expériences différentes des nôtres, ce qui approfondit notre connaissance et encourage le dialogue.
Soutenir des organisations comme la Fondation Stephen Lewis et le Carrefour International nous permet d’agir concrètement. Cela nous donne l’occasion de soutenir la croissance et la résilience de communautés, qu’elles soient chez nous ou à l’autre bout du monde.
En cette Journée internationale des bénévoles, j’apporterai mon aide au lancement d’un fonds en mémoire de Randy Pepper dans le but de perpétuer sa passion pour le volontariat.
Comme Randy me l’a appris, le volontariat nous donne le pouvoir de faire du monde un meilleur endroit et de transformer le désespoir en espoir.
Je vous encourage à essayer.
