Portrait de volontaire: Fatou Seck
Comptable de formation d’origine sénégalaise, Fatou Seck a toujours eu un intérêt pour le développement international. « J’étais très attirée par le développement international car c’est ça qui mène à la lutte contre la pauvreté. C’est quelque chose qui est ancré en moi, » explique-t-elle.
Riche de son expérience à la Banque Mondiale, de plusieurs rôles au Canada et de formations en genre et microfinance et après avoir attendu que ses enfants soient plus grands, Fatou commença son engagement en coopération internationale en effectuant des mandats pour plusieurs organismes canadiens de coopération volontaire au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et au Sénégal.
« Je voulais vraiment travailler avec les femmes, » Fatou raconte pour expliquer son engagement avec Carrefour International. En septembre 2017, Fatou a rejoint le partenaire sénégalais, l’Union Nationale des Femmes Coopératrices du Sénégal (UNFCS), pour travailler sur un mandat de gestion organisationnelle et commercialisation avec l’Union régionale (UR) de Dakar.
A mi-mandat, Fatou voit déjà son impact. « Il y avait certaines failles dans les prises de décisions et la tenue des cahiers de gestion ». Fatou a donc commencé par faire un diagnostic de la situation et maintenant les femmes de l’UR de Dakar connaissent les problèmes et un plan d’action a été créé et est en cours d’implémentation. Fatou travaille également sur le développement d’une formation en leadership pour aider les femmes de l’union à mieux gérer l’organisation et à devenir des leaders.
Pour Fatou, la coopération volontaire est un modèle qui marche et que l’on doit promouvoir en montrant le travail accompli. Chacun de ses mandats a changé sa vision de la coopération internationale et l’a poussée à continuer de travailler dans la coopération.
Elle conclut en mettant l’emphase sur les programmes de Carrefour en autonomisation des femmes.
« J’ai beaucoup travaillé en volontariat mais je n’ai pas travaillé dans une organisation ou un mandat qui parlait spécifiquement de l’autonomisation des femmes. […] Avec Carrefour on est automatiquement sur l’autonomisation des femmes et c’est ça qui m’a vraiment attiré. Ça m’a montré qu’il y avait une autre façon de travailler avec les femmes sur leur autonomisation. »